The Little Pink Princess in Queensland

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dimanche 23 mars 2008

Akaroa

Le temps est un peu gris, mais c'est pas grave...on decide d'aller voir Akaroa, à 1h en voiture de Christchurch.


Le nom des rues est en français, et les gens paraissent encore plus au ralenti. Sur le trajet, il n'y a rien, juste des moutons de temps en temps et des supers paysages.


Un peu d'histoire...
Il y a environ un millénaire, les Polynésiens ont peuplé la Nouvelle-Zélande, la vallée d'Akaroa y compris, celle-ci fut donc habitée par plusieurs tribus māori.
Bien des années plus tard, James Cook découvrit, en 1770, la péninsule de Banks qu'il nomma ainsi en l'honneur de son botaniste, Joseph Banks. Il était persuadé à ce moment-là que la péninsule était en fait une île, erreur compréhensible lorsque l'on voit l’eau qui entoure la majeure partie de celle-ci.
En 1830, les Anglais passent beaucoup plus de temps en Nouvelle-Zélande et le troc fonctionne à merveille. Ces deux données ont tué beaucoup de Māori qui n'étaient d'une part pas adaptés aux maladies européennes et, d'autre part, le mousquet apporté par les colons donna de nouvelles proportions aux guerres inter-tribus.
Quelque années plus tard, quelques baleiniers français menaient leurs activités près de la Nouvelle-Zélande, la zone de pêche à la baleine étant excellente, le capitaine Jean-François Langlois eut donc l'idée de créer une colonie française en Nouvelle-Zélande afin d'éviter de parcourir la moitié de la planète pour obtenir de l'huile de baleine. Il acheta la péninsule aux Māori pour mille francs et leur donna un premier versement de 150 francs sous forme de troc, le restant du paiement devant se faire au moment de la prise de possession du territoire à leur retour. Le capitaine retourna donc en France et fit les démarches nécessaires pour qu'une expédition de colonisation soit envoyée sur l'île sud de la Nouvelle-Zélande. Il faudra attendre jusqu'en 1840 pour qu'un petit groupe de français venus de Paris et dirigé par Lavaud revienne en Nouvelle-Zélande pour une colonisation.
Mais les Anglais avaient déjà la souveraineté de l'île du nord et, avec le traité de Waitangi, il était facile de prendre possession de la totalité de la Nouvelle-Zélande. Ce qui arriva quelques semaines avant le retour des Français. Par la suite, les Français ont dû se contenter de deux villages au lieu de l'île entière, un de ceux-ci étant Akaroa.
Mais ces colonies n'étaient pas destinées à survivre bien longtemps, elles ont eu un impact en Nouvelle-Zélande et bon nombre de Kiwis (habitants de Nouvelle-Zélande) sont descendants de colons français.
Aujourd'hui, On peut toujours voir des traces de civilisation française dans le village d'Akaroa, par exemple la rue Lavaud ou la station-service « l'Essence », mais plus personne n'y parle la langue de Molière.


Ce village très touristique grâce à son histoire attire beaucoup de monde durant la période estivale. Chaque année, on célèbre le Festival français d'Akaroa (Akaroa FrenchFest).




2 commentaires:

Anonyme a dit…

O! comme c'est beau! C'est bien! Tu as bien appris ta leçon!lol

al a dit…

oui...enfin pour ce qui est d'apprendre la leçon...je dirai qu'entre wiki, ctrl + C et ctrl + V ...
lol